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 1 Liens entre le présent et le passé

Ce n'est pas le passé qui pollue le présent !

I) Histoire et vécu de cette histoire: 

Si notre passé a été malheureux, nous avons l'impression qu'il perturbe notre présent avec une mauvaise influence du style "cause à effet"? En réalité, les évènements ne sont pas la cause de nos difficultés psychologiques. La vraie cause, ce ne sont pas les circonstances historiques survenues, mais la façon dont nous les avons vécues. Si ce que nous avons vécu autrefois joue un rôle sur notre comportement et notre façon d'aborder la vie aujourd'hui, nous le devons avant tout à ce que nous en avons fait  : Si notre présent est perturbé, ce n'est pas à cause  des zones blessées de notre vie, mais spécialement pour elles, afin qu'on n'oublie pas un jour d'en prendre soin et d'en restaurer l'intégrité.

II) Les vécus sources de croissance : 

Quand l'expérience, déjà acquise, est assez riche pour intégrer ce qui se passe, il y a une croissance dans laquelle l'expérience nouvelle s'ajoute aux anciennes et nous permet de gagner de l'assurance, de l'affirmation de soi, de l'humilité, une plus grande ouverture aux autres, une plus grande sécurité, etc...

La structure psychique se constitue. Elle gagne en richesse et en stabilité. C'est la façon naturelle de vivre ce qui se passe de nouveau à chaque instant avec un profond plaisir de vivre ou au moins un sentiment d'apprentissage ou d'enrichissement. A tous ceux que nos avons été, s'ajoute celui que nous sommes à chaque instant afin d'étoffer la dimension de l'individu, du Soi, ce que les psychologue existentiels nomment "l'Être là". La problématique de l'équilibre est la libre circulation du flux de vie entre ces différentes parts de Soi (publication de mars 2005 "Libido amour et autres flux" et de novembre 2005 "Le ça, le moi, le surmoi et le SOI")

III) Les vécus sources d'amputations : 

Le vécu de chaque instant ne dépend pas que des circonstances présentes. Il dépend aussi du bagage reçu de notre expérience antérieure et s'appuie sur nos ressources internes ainsi engrangées. 

Quand l'expérience déjà acquise ne permet pas de comprendre ni d'intégrer ce qui se passe, il s'opère alors une double réaction de survie. La zone de vie en "surcharge", est alors gérée par l'apparition conjointe d'une rupture et d'un attachement : 

Rupture : La part de soi trop touchée pour qu'on puisse en écouter le désarroi se trouve mise à l'écart pour nous assurer un relatif confort.  Cette réaction d'anesthésie spontanée est une pulsion de survie. Il en résulte que nous nous coupons de la part de nous-mêmes qui a souffert et la laissons entre parenthèse dans un coin de notre histoire.  Elle est trop immature, trop fragile pour se placer dans notre conscience. Comme un prématuré, elle restera en "couveuse" dans un coin de notre inconscient qui jouera pour elle le rôle d'un service de néonatalogie ! C'est en partie à cause de sa fragilité et en partie à cause de notre incapacité actuelle à en prendre soin (comme une mère qui serait trop déprimée pour s'occuper de son enfant prématuré juste après sa naissance)

 Attachement : Dans le même temps il se crée un lien qui nous permettra d'y revenir plus tard. Nous gardons une ligne avec le "service de néonatalogie" où se trouve cette part immature de nous-mêmes, car l'amputation, quoique salutaire sur le moment, est invalidante. Il en résulte donc cette pulsion de vie qui portera inconsciemment à la retrouver. Ce qui a jadis été écarté revient ainsi afin de de nous rendre l'intégrité de notre structure psychique jusque-là amputée. (publication de avril 2004 "Communication thérapeutique")

Cliquez ici pour obtenir plus de détails sur les pulsions de vie et de survie

Les chapitres suivants traitent de cette structure psychique, des parts manquantes et de leur réhabilitation.

 

 

PSYCHOTHÉRAPIE 
Chapitre en cours : 1
(I, II, III) sur 8

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