Naturellement la qualité de
la communication joue une grand rôle dans les entretiens
individuels. La capacité à différencier le
producteur de la production
permet de les réaliser avec une plus grande efficacité. Que ces entretiens soient fortuits ou qu'ils correspondent aux
traditionnels entretiens d'évaluation
annuels ils doivent être limpides sur les trois points suivants:
La
production (qui est un objet) à une valeur mesurable.
Celle-ci doit être mesurée sans détour pour que la transaction
(salaire/production) soit équitable.
La
compétence est aussi un objet (quelque chose qu'on
acquiert). C'est un peu comme les immobilisations d'une entreprise: ce
sont ses outils de travail. Elles doivent aussi être mesurées afin de
vérifier si c'est à leur niveau que se trouve la difficulté (entretiens
de formation). Si tel est le cas, la formation continue ou un
changement de poste permet de mettre en adéquation la compétence avec la
production attendue.
Le
producteur (qui est un individu) à une valeur non mesurable
qui est par essence infinie. Ceci est important car c'est
cela qui fait de lui un collaborateur efficace et motivé.
Valider même quand il y a
une erreur. Quand le travail est
satisfaisant les validations font déjà défauts... alors
quand il ne l'est pas...!
Pourtant il est essentiel au cours d'un entretien
de valider même les erreurs! Quand quelqu'un
s'y prend mal il y a toujours une raison. Ce
qu'il a fait avait du sens par rapport à ce sur quoi il s'appuyait à ce
moment-là. Tant que cette raison n'est
pas validée... il est illusoire d'espérer compétence, motivation,
partenariat ou réflexion pertinente. Pour en
savoir plus lire la page communication notamment le passage sur le
message de cohérence
(dans conséquences
de l'état communicant ) qui est le cinquième point de validation dans les échanges.
Nous
ne pouvons jamais, d'abord démontrer à quelqu'un qu'il est stupide, pour espérer
qu'ensuite il réfléchisse pour nous comprendre.
Plus nous aurons été convaincant dans notre démonstration, moins il nous
comprendra...! C'est un des pièges majeurs du management... plus important
que le fait que le management soit directif ou participatif.
A ce titre, le principe de guidage
non directif décrit dans "conséquences de l'état
communicant", peut vous
inspirer sur le comment guider tout en laissant de la liberté.
Les
cadres et les directeurs sont tous des médiateurs entre les collaborateurs
dont ils sont responsables et leur hiérarchie
supérieure.
Les cadres
et directeurs ne sont pas entre le marteau et l'enclume, mais
occupent la place précieuse de médiateurs. Ils sont responsables
de la qualité de la circulation de l'information entre
le niveau n+1 et n-1. De cette circulation dépend la qualité de
tout le management
A
chaque niveau hiérarchique, la vue de l'entreprise ou de l'établissement est
différente. Pour chaque dirigeant il est important
d'avoir les informations justes afin d'ajuster son pilotage. En
effet une fonction est un poste de pilotage
où, pour diriger il faut y voir clair tant sur "la route" que sur
le fameux "tableau de bord".
Dans l'exercice des fonctions de
commandement, outre les compétences professionnelles et
organisationnelles, il est essentiel de savoir
accéder aux informations jutes tant dans les entretiens
individuels qu'en réunions.
Pour cela il est fondamental de bien gérer la communication telle qu'elle est
décrite dans le chapitre7 "conséquence
de l'état communicant" de la page communication
et telle qu'elle est proposée dans les formations.